Monsieur Potter vous êtes renommé!!!!!!!!!!!

Si vous savez sur les ouvres écrits sur le succès Harry Potter faveur de poster

Citation :

"L'enchantement Harry Potter - La psychologie de l'enfant nouveau"

Nom de nom, il est temps de parler psycho dans ce Psychoblog !!!

Alors que je lisais "Harry Potter", je me suis posée pas mal de questions : d'un côté sur la symbolique de certains personnages et de certaines scènes, de l'autre et plus globalement sur ce qui touche les enfants (et les grands enfants) au point de faire de cette saga un succès international.

Il me fallait l'analyse d'un psy : un psychologue, un psychiatre, un psychanalyste, peu importe ! Pas un philosophe ou un journaliste, quoi.
Et il ne m'a pas fallu longtemps pour trouver mon bonheur grâce au Net : "L'enchantement Harry Potter - La psychologie de l'enfant nouveau" de Benoît Virole, psychologue clinicien, parfait ! (c'est comme qui dirait exactement ma branche !)
En plus, j'ai pu constater que Mr Virole était déjà l'auteur de plusieurs ouvrages qui montrait bien que ce n'était pas un de ces "chasseurs" de phénomènes de société (comme d'autres que je ne citerai pas ^^) : un mec qui écrit "Sciences cognitives et psychanalyse" ne peut pas être foncièrement mauvais !

Après avoir fait chou blanc dans plusieurs librairies, je décide hier de retourner à la FNAC, fermement décidée à le commander.
Et là...je le trouve ! Rhaaaaaaa, j'avais mal cherchééééé !!! (pourquoi il a fallu que je regarde au rayon psycho le classement des auteurs en ordre alphabétique alors qu'il y avait une partie Psychologie de l'enfant juste à côtéééééé !!!).

En tout cas, à la lecture, j'ai été rassurée :
- Je redoutais qu'il soit paru avant le quatrième livre (sur lequel il y a beaucoup à dire (surtout la fin^^)) : coup de bol, le livre a été écrit juste après la publication du tome 4.
- Je priais pour que ce ne soit pas le genre de livres où on s'amuse à tirer à boulets rouges sur le-truc-du-moment-qui-marche : non, la démarche de Mr Virole se résume avant tout à savoir comment et pourquoi ça marche (justement, c'est ce que je cherchais !); et d'ailleurs, même s'il analyse objectivement l'oeuvre, on voit bien qu'il l'apprécie^^.
- J'avais lu un commentaire disant que le livre contenait pas mal d'erreurs par rapport à l'histoire et aux termes "techniques", et je craignais que l'auteur ait lu l'oeuvre en diagonale : pas du tout, on voit que Mr Virole a lu attentivement les quatres tomes et on peut même dire qu'entre le résumé de l'oeuvre et le lexique, on a en partie devant nous un bon petit "Harry Potter pour les Nuls"^^ (certainement destiné aux parents qui veulent en savoir plus sans avoir lu les livres); ceci dit, c'est vrai, il y a 2-3 petites erreurs ou imprécisions qui se battent en duel, mais pas de quoi être épouvanté...

Au final, c'est un petit livre passionnant qui aborde "Harry Potter" sous les différents angles de la psychologie (cognitif (schéma narratif, etc.), psychanalytique ou encore socio-culturel). Il est par ailleurs émaillé d'extraits d'interviews d'enfants fans de Harry (c'est rigolo !) et de citations qui viennent illustrer parfaitement son propos.

On apprend, on comprend, on est d'accord ou on l'est moins, mais le livre reste ouvert : Mr Virole est le premier à rappeler qu'il s'agit avant tout de son interprétation personnelle, et surtout que la saga n'étant pas encore terminée, certains éléments de l'histoire et l'interprétation qui leur est associée sont susceptibles de changer.
Cependant, peut-être certains passages peuvent paraître complexes à ceux qui ne sont pas habitués aux lectures liées à la psychologie et à la psychanalyse. Mais si cela vous intéresse vraiment, l'avantage est que dans le pire des cas vous perdrez peu d'argent (30 balles) et de temps (119 pages, et encore !) !
Il est même dommage que cet ouvrage soit si court (format de la collection Pluriel) et donne un cruel goût d'incomplétude. Mr Virole aurait à mon avis pu analyser encore bien des choses : on en redemande !!!


"L'enchantement Harry Potter - La psychologie de l'enfant nouveau"
Auteur : Benoît VIROLE
Edition : Hachette Littératures, collection Pluriel


http://www.u-blog.net/psychoblog/2003/05/13

Combien des livres rapportent le succès Harry Potter ? Combien des auteurs essayeront trouver la pierre philosofal de le succès ? Pour quoi analyser le succès : Pour savoir comment elle l’a fait(JKR) à fin de le répéter ?

Enjeux commercial quand tu mous tiens

C'est facile d'écrire un livre dérivé de Harry Potter parce que justement il y a un marché derrière.

De la même manière on trouve un nombre incalculable de parodies d'Harry Potter dans les fnacs que ce soit en livre ou en BD...

http://www.barrytrotter.com/
http://www.parryhotter.com/

Et autre Harry Cover (super jeu de mot d'ailleurs) qui est une BD que vous trouverez facilement dans la librairie la plus proche

Assez affligeant...

Tout ca nous entraîne à le sujet de la piraterie.La question peut sembler idiote mais « Qu’est qu’ils cherchent « les imitateurs » copiant une ouvre que tout le monde connaît ? Parce que si la répose ce l’argent, la plupart du temps les amendes sont si forts ou renomme que par un petit instat son nom soit dit dans le medias ?

Citation :

Infos ADC No 2
Octobre 2002


AU SOMMAIRE : Ils ont dit, L’Alliance en bref, Dernières nouvelles, Décisions judiciaires, Textes réglementaires, Rapports, Parutions, À suivre.


ILS ONT DIT
« la plus sacrée et la plus légitime, la plus inattaquable et la plus personnelle de toutes les propriétés est l'ouvrage, fruit de la pensée d'un écrivain." [...] Aussi faut-il […] que ces hommes tirent quelques fruits de leur travail. »
Loi Le Chapelier du 14 juin 1791.


L’ALLIANCE EN BREF
À l’invitation de la Conférence canadienne des arts, Greg-Young Ing, membre du conseil d’administration de l’ADC, a assisté à la troisième conférence annuelle du Réseau international pour la diversité culturelle qui s’est tenue, du 11 au 13 octobre, au Cap, en Afrique du Sud. Mireille Gagné a également assisté à la Conférence à titre de déléguée de l’ADC, qu’elle a représentée à une table ronde sur le droit d’auteur. ~~~~ Les ministères du Patrimoine canadien et des Affaires étrangères et du Commerce international ont consenti tous deux à breffer le conseil d’administration de l’ADC sur la question des droits des créateurs sur la scène internationale. Les brefs (briefing sessions) auront lieu en novembre. ~~~~ Susan Crean et Caldwell Taylor ont rencontré les conseils des arts des provinces, le 16 octobre, à Windsor. ~~~~ Le congrès printanier de l’ADC se tiendra à Ottawa, les 24, 25 et 26 mai prochains. Le thème ? « Y a-t-il un humain dans la salle ? » La rencontre portera sur les droits des créateurs et mettra l’accent sur les droits moraux. L’assemblée générale annuelle suivra immédiatement. ~~~~ À suivre sur le site Web de l’Alliance : www.cra-adc.ca.



DERNIÈRES NOUVELLES


INTERPOL COMBATTRA LES CRIMES CONTRE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
L’Organisation internationale de police criminelle dispose maintenant d’un groupe spécial d’enquête sur les crimes contre la propriété intellectuelle. « INTERPOL, selon son secrétaire général Ron Noble, reconnaît que les crimes contre la propriété intellectuelle sont massivement le fait d’organisations criminelles et terroristes ».

GARE AU TROC DE FICHIERS, PRÉVIENT L’USC
L’Université de Southern California a averti ses étudiants que le flagrant délit de troc de fichiers numérisés sur Internet peut valoir à son auteur jusqu’à une année d’interdiction d’accès au système informatique.
« Nous tenons à vous informer que nombre d’entre vous s’exposent à la complète interdiction d’accès au système informatique de l’USC et à des sanctions disciplinaires et judiciaires», préviennent le doyen des services de bibliothèque et le vice-recteur aux affaires étudiantes dans un courriel à tous les étudiants.

Il s’agit fort probablement d’une réaction à la retentissante campagne de la Recording Industry Association of America's (RIAA) destinée à stigmatiser le troc de fichiers entre étudiants.

Comité de rédaction Recherche et rédaction Révision
Susan Crean, Michel Beauchemin, etc. Susan Crean Miichel Beauchemin

Tous droits réservés. L’Alliance pour les droits des créateurs ©. ADC/CRA (lmettre le logo)
Dépôt légal, ?? trimestre 2002, Bibliothèque nationale du Québec et Bibliothèque nationale du Canada Alliance pour les droits des créateurs
Creators’ Rights Alliance
LES ÉTATS-UNIS VONT RÉINTÉGRER L’UNESCO
Les Etats-Unis s’apprêtent à regagner les rangs de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) après 18 ans d’absence.
Le président George W. Bush a annoncé l’engagement de son pays de réintégrer l’institution spécialisée de l’ONU, le 12 septembre dernier, à l’occasion de son intervention sur l’Iraq devant l’assemblée générale des Nations Unies.
Les États-Unis s’étaient retirés en claquant la porte de l’UNESCO, « bouffie d’orgueil et anti-américaine », en 1984.


LE PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL
Les 16 et 17 septembre derniers se tenait à Istanbul, en Turquie, la Table ronde sur le patrimoine immatériel et la diversité culturelle, où des représentants de 110 pays, dont 72 ministres de la Culture, ont adopté la Déclaration dite d’Istanbul. Cette déclaration invite l’UNESCO à étudier la possiblité de protéger le patrimoine immatériel et à créer un fonds spécial à cet effet. Le générique « patrimoine immatériel » englobe la langue, les rites sociaux et religieux, la danse, le théâtre et tous les autres attributs et activités à caractère unique qui distinguent les cultures entre elles.

Don Boudria, ministre d’État et leader du gouvernement à la Chambre des communes dirigeait la délégation canadienne.

Pour en savoir davantage, cliquer sur : www.unesco.org

« LA MAIN », SITE HISTORIQUE NATIONAL
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PLAIDOYER EN FAVEUR DE LA RADIO WEB
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LES MUSICIENS ATTAQUENT LES MAISONS DE DISQUES
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La RAC a son site à cette adresse : www.recordingartistscoalition.com

L’OMPI TIENDRA EN 2003 UNE RÉUNIONSUR LES DROITS DES ARTISTES INTERPRÈTES
……


DÉCISIONS JUDICIAIRES
HARRY POTTER C. LARRY POTTER:

La romancière américaine Nancy Stouffer, qui avait avait poursuivi pour plagiat J.K. Rowling, auteure à succès des aventures de Harry Potter, a été déboutée et s’est vu infliger une amende de 50 000 $E.-U. pour « perpétuation d’une tromperie», Dans sa décision, le juge de l’État de New York Allen G. Schwartz déclare n’avoir pas ou si peu que pas trouvé de preuve concluante d’une ressemblance entre le Potter de Rowling et celui de Stouffer.

DES PIRATES SONT MIS À L’AMENDE
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Eldred c. Ashcroft: La Cour suprême des Etats-Unis a été saisie, le 9 octobre, de l’affaire qui décidera de l’avenir de la loi américaine du droit d’auteur. Il lui est demandé de trancher ces deux questions :
1) Le Circuit du district de Columbia se trompe-t-il en affirmant que le Congrès a le pouvoir, en vertu de la disposition de la Constitution relative au droit d’auteur, de prolonger rétroactivement la durée de droits existants ?
2) Le Premier amendement interdit-il formellement toute contestation de la loi portant prolongation de la durée des droits d’auteur à venir ?

The American Intellectual Property Law Assoc., Time Warner, la Recording Artists' Coalition, notamment, ont déposé des mémoires favorables au défendeur : le ministre de la Justice des États-Unis John Ashcroft. La Copyright Term Extension Act (dite aussi Sonny Bono Act et Mickey Mouse Act) attente au droit de libre expression garanti par la Constitution, soutient Eldred. « De plus, dit il, la loi échappe au pouvoir législatif du Congrès. »
TEXTES RÉGLEMENTAIRES

Loi culturelle internationale
L’UNESCO adoptait, le 27 octobre 1980, sa Recommandation sur le statut de l’artiste, qui définissait l’intéressé en ces termes : « Toute personne qui crée ou donne une expression créative à ou recrée des œuvres d’art, considère que la création artistique constitue un aspect essentiel de son existence, contribue ainsi au développement de l’art et de la culture et demande à être reconnue en tant qu’artiste, qu’elle soit ou non liée par des relations d’emploi ou d’association. » (traduction libre)

Pour en obtenir copie, cliquer sur : www.unesco.org/culture/laws/artist/html

Pour accéder à la Loi canadiennne sur le statut de l’artiste, cliquer sur : http://laws.justice.gc.ca/en/S-19.6
En français: http://lois.justice.gc.ca/fr/s-19.6/index.html

RAPPORTS

INTÉGRATION DES DPI DANS LA POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT
Le 12 septembre était rendu public Integrating Intellectual Property Rights in Development Policy, rapport définitif de la commission mandatée par le grouvernement de la Grande-Bretagne pour examiner en quoi les droits de propriété intellectuelle pourraient mieux servir les intérêts des nations défavorisées et des pays en voie de développement. La participation de ces pays aux fruits de l’exploitation de leurs savoirs ou de leurs ressources génétiques pourrait ne pas être adéquate, concluent les commissaires.
Ces derniers préconisent l’adoption de mesures propres à empêcher l’introduction de régimes de propriété intellectuelle de provoquer « des distorsions contraires aux intérêts des pays pauvres ». Ils appellent l’Occident à assurer un meilleur « arbitrage entre ses intérêts commerciaux et la nécessité d’éradiquer la pauvreté des régions du tiers-monde ». Ils approuvent l’octroi obligatoire de licences et les importations parallèles comme moyens d’accès aux médicaments à la disposition des pays pauvres. (Voir ci-dessous Accord sur les ADPIC, art. 30).
Le rapport recommande l’extension jusqu’à 2016 de la période accordée aux pays les moins développés pour se conformer à l’Accord sur les ADPIC. À sa réunion de mai, le Conseil de l’ADPIC a convenu de les autoriser à repousser jusqu’à 2016 la protection par brevet des produits pharmaceutiques.

La commission, présidée par John H. Barton, professeur de droit à l’Université Stanford, s’est rendue en Chine, en Inde, au Brésil, au Kenya et en Afrique du Sud. Elle a commandé non moins de dix-sept documents de travail et tenu, à Londres, huit ateliers sur les divers aspects de la propriété intellectuelle. Maintes organisations non gouvernementales (ONG), dont OXFAM, Médecins sans frontières et Action SIDA, en ont accueilli favorablement le rapport.
Son mandat ? Se pencher sur :
. la conception optimale de régimes de propriété intellectuelle favorables aux pays en voie de développement dans le contexte des accords internationaux, dont l’Accord sur les ADPIC;
. les améliorations à apporter au cadre réglementaire et contractuel international et la mise en place d’organismes de régie du champ des savoirs traditionnels; . les relations entre la réglementation des DPI et les régimes de PI applicables aux ressources génétiques; . l’ampleur de l’infrastructure politique nécessaire au soutien des régimes de PI y compris le contrôle des pratiques non concurrentielles par le biais d’une politique et d’un droit de la concurrence.

Article 30: Exceptions aux droits conférés par brevet
Les membres peuvent consentir à des exceptions limitées aux droits conférés par brevet, à condition qu’elles n’entrent pas déraisonnablement en conflit avec l’exploitation normale du brevet, ne nuisent pas déraisonnablement aux intérêts légitimes du détenteur du brevet et tiennent compte de l’intérêt légitime des tiers.

Pour ramasser son exemplaire du rapport, cliquer sur : www.iprcommission.org
Pour disposer de l’Accord sur les ADPIC, cliquer sur : www.wipo.org

Rapport sur la piraterie musicale : La piraterie musicale frustre ses victimes de 4,3 milliards $.
Pour consulter le rapport 2002 sur la question, cliquer sur : www.ifpi.org

PARUTIONS

Lettre d’information de l’OMPI (juillet-septembre 2002)
Pour la ramasser, cliquer sur : www.wipo.org

À SUIVRE

OMPI :
Conseil de l’ADPIC (Aspects de la propriété intellectuelle qui touchent au commerce)
25 et 26 movembre, Genève
Réunion d’information sur les aspects techniques et juriidiques de la radiodiffusion 4 novembre Genève
Comité permanent sur le droit d’auteur et les droits dérivés 4 –8 novembre, Genève
Colloque international sur les statistiques culturelles
21–23 octobre 2002, Montréal Pour en savoir davantage, cliquer sur : www.colloque2002symposium.gouv.qc.ca

FICPI (Fédération internationale des conseils en propriété industrielle) La FICPI est une organisation mondiale vouée aux intérêts des agents de brevets et de marques 7e forum libre, 9–12 octobre, Prague, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
Congrès mondial de la FICPI, 2–6 juin, Berlin, ALLEMAGNE

American Bar Association (section de la propriété intellectuelle)
Assemblée générale annuelle
7–13 août 2003
San Francisco (Californie)

LESI (Licensing Executives Society International) LESI regroupe les professionnels qu’intéressent les transferts de technologies ou les licences de droits de propriété intellectuelle. LESI tiendra son assemblée générale annuelle à Oslo, NORVÈGE, du 13 au 15 juin 2003.
Pour en savoir savantage, cliquer sur : http:// lesi.org

AIPPI (Association internationale pour la protection de la propriété intellectuelle)
L’AIPPI réunit des professionnels, des chercheurs et des détenteurs de propriété intellectuelle.
L’AIPPI se présente en tant que promière organisation non gouvernementale mondiale d’étude, d’élaboration de politique et de droit de la protection de la propriété intellectuelle
6 et 7 février, Québec (Québec)
Pour en savoir davantage, cliquer sur : www.aippi.org

6e Congrès sur la gestion du capital intellectuel
Sous l’égide du Management of Innovation and New Technology (MINT) Research Centre de l’University McMaster, 15–17 janvier 2003, Hamilton (Ontario)
Pour en savoir davantage, cliquer sur : worldcongress@mcmaster.ca

SERCI (Society for Economic Research on Copyright Issues) Congrès annuel, 19 et 20 juin 2003, Boston (Massachusetts )
Pour en savoir davantage, cliquer sur ::www.serci.org

« APPROACHING THE UNAPPROACHABLE » / Aborder l’inabordable Conférence internatiodisciplinaire internationale bilingue
14 mars 2003
Pour en savoir davantage, cliquer sur ::inappro@qsilver.queensu.ca

CULTURE AND THE STATE: PAST, PRESENT AND FUTURE / La culture et l’État. Passé, présent et avenir 2 mai 2003, Edmonton (Alberta)
Pour en savoir davantage : www.arts.ualberta.ca/cms

CHAMPLAIN ET SON MONDE. 400 ANS D’EXPLORATION Mars 2003, Toronto (Ontario)
Pour en savoir davantage, cliquer sur : www.r-s-a.org

PIRATERIE LITTERAIRE

La Turquie risque des sanctions si elle ne lutte pas contre la piraterie
La Turquie risque de se voir imposer des sanctions par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou par ses partenaires européens et américains si elle ne lutte pas plus efficacement contre la piraterie dans l'édition littéraire, selon un rapport professionnel.
Une étude de l'Union des éditeurs de Turquie (TYB) et de l'Union professionnelle de la propriété scientifique et littéraire (EDISAM) constate que la contrefaçon est un phénomène en augmentation rapide malgré l'adoption de mesures légales récentes, et que les contrevenants ne sont pas punis.
L'un des rédacteurs de ce rapport annuel, Serhat Baysar, a expliqué à l'AFP que cette situation, dénoncée depuis des années par l'Alliance internationale pour la propriété intellectuelle (IIPA) et suivie de près, risquait d'affecter les relations économiques de la Turquie avec ses partenaires.
"Des sanctions telles que l'imposition de quotas par l'OMC ou la limitation des importations de produits textiles turcs par l'Union Européenne ou les Etats-Unis pourraient à terme être appliquées à la Turquie", a-t-il prévenu.
Les textiles figurent en tête des produits exportés par la Turquie.
Selon les conclusions du rapport, la part des publications pirate se situe "autour de 53%" du marché de l'édition turque, sur un chiffre d'affaires total de plus de 35,3 millions d'Euros. Elle touche par exemple la publication en turc des livres "Harry Potter" de l'auteur britannique Joanne K. Rowling.
Cette activité illégale serait en hausse de 10% par rapport à l'an dernier, selon cette étude, qui précise que 350.587 publications illégales ont été saisies entre juin 2002 et juin 2003 au cours de 346 opérations de police, menant à des poursuites contre plus de 300 personnes.
Mais les TYB et EDISAM concluent que, malgré une lutte contre la piraterie qui "s'intensifie", tout se passe "comme si la loi sur la propriété intellectuelle et artistique prévoyant de lourdes condamnations n'était pas appliquée en Turquie".
"Les contrevenants savent bien que rien ne sera intenté contre eux", dit encore le rapport, rappelant que la législation révisée en 2001 prévoit des peines de quatre à six ans de prison et des amendes de 50 à 150 milliards de Livres turques (33.000 à 100.000 Euros).
(AFP, 28 août 2003)

http://www.bleublancturc.com/News/piraterie_litteraire.htm

Autre auteur prit Harry Potter, nous devons faire un livre je crois... si tout le monde le fait pour quoi pas nous???

Citation :

Le phénomène Harry Potter !

Moldu, chocogrenouille, magicobus. Si vous ne connaissez pas ces termes, c'est que vous avez miraculeusement échappé au phénomène Harry Potter ! Car cet apprenti-sorcier a ensorcelé tous les enfants. et bon nombre d'adultes. Pour comprendre ce phénomène, Doctissimo a interrogé Benoît Virole, psychologue et auteur de "L'enchantement Harry Potter". Il décrypte les raisons d'un succès.


Doctissimo : Dans votre livre, vous faites une analogie entre le style de Harry Potter et nouvelles technologies, particulièrement les jeux vidéos. Pensez-vous que ce soit ce soit la raison de son succès ?

Benoît Virole : A la lecture d'Harry Potter, j'ai été frappé par le style très particulier d'écriture de J.K. Rowling. Elle juxtapose des séquences d'actions enchaînées très rapidement dans un environnement contextuel et géographique composé de plusieurs tableaux stables et invariants (Le collège d'Harry, le monde des Moldus, La forêt, l'arène de jeux, etc.). C'est là une des caractéristiques stylistiques des jeux vidéos. Je crois effectivement qu'une des raisons du succès de cette oeuvre écrite au départ pour les enfants tient à ce parti pris de l'action et de séquences courtes qui sont adaptées aux modes de traitement attentionnel des enfants d'aujourd'hui, vivant dans une culture de l'image et de l'action. Il est ainsi remarquable que nombre d'enfants peu attirés par la lecture aient pu lire leur premier gros livre avec Harry Potter.

Doctissimo : Pourquoi selon vous les enfants s'identifient aussi facilement aux personnages de Harry Potter et sont-ils autant fascinés par cet univers ?

Benoît Virole : Les enfants ont un besoin fondamental de rencontrer des mythes qui peuvent donner du sens au monde qui les entoure. Les messages pédagogiques ou le discours du monde adulte sont insuffisants à combler ce besoin. Or, l'histoire d'Harry Potter peut se lire comme un mythe initiatique d'un enfant confronté à la mort de ses parents et qui doit apprendre à vivre seul dans un monde clivé en deux parties antagonistes et toujours menaçant. Harry est certes doté de pouvoirs magiques, et on peut y voir là une métaphore de la toute puissance de l'enfant, mais il doit apprendre à en faire usage à bon escient. Il doit aussi affronter des monstres et des puissances destructrices qui sont les reflets de son propre monde inconscient. L'histoire d'Harry présente sous une forme narrative imaginaire des conflits internes au psychisme de chaque enfant et contribue en fin de compte à les aider à les surmonter.

Doctissimo : Vous évoquez en épilogue le risque chez les enfants d'une "uniformisation de l'imaginaire" liée au succès phénoménal de Harry Potter. Pensez-vous réellement que cela puisse se produire ?

Benoît Virole : Chacun prend dans la lecture d'Harry ce qui lui convient et la force d'un mythe justement est de permettre à chacun de trouver un écho personnel à un récit traitant d'une dimension universelle. Ce qui me paraît plus problématique est la récupération de l'oeuvre de Rowling comme un produit de consommation culturelle de masse. Les effets d'identification collective chez les enfants risquent en effet d'attribuer à Harry Potter la dimension d'un produit de consommation obligatoire, altérant ainsi la productivité imaginaire du récit.

Doctissimo : De plus en plus d'adultes lisent le livre. A votre avis, à quoi est dû ce succès ?

Benoît Virole : Une réponse facile consisterait à dire que le monde infantile ne disparaît pas chez l'adulte et que celui-ci a toujours autant besoin de mythe où l'on parle de famille, de mort, d'alliance, etc. Mais il y a certainement d'autres raisons qui ont trait d'abord aux effets de consommation collective et sans doute aussi le fait que les modes de lecture changent dans une société où l'on peut être pas le temps de lire des oeuvres littéraires demandant un effort. Le "prêt-à-lire" d'Harry Potter peut ainsi devenir une sorte de nouveau standard de lecture



Doctissimo : Vous soulignez dans votre description des personnages que ceux-ci sont assez caricaturaux (les gentils sont très gentils et les méchants sont très méchants !). Pensez-vous que cela risque d'éloigner l'enfant des réalités plus nuancées de la vie.

Benoît Virole : Je crois que c'est là un des éléments les plus intéressants d'Harry Potter. L'univers dans lequel il évolue est effectivement un univers partitionné, catégorisé, tant sur le plan des valeurs que dans sa géographie. Or, l'effet généré n'est pas celui d'un appauvrissement mais bien d'une forme schématique au sens noble du terme qui permet de donner du sens. C'est effectivement dans les oppositions entre les catégories, et dans leur transgression éventuelle, que se tient la genèse de la signification mythique. Harry Potter fonctionne exactement sur ce principe.

Propos recueillis par Alain Sousa



Pourquoi raconter des contes de fées aux enfants ?



"L'enchantement Harry potter, la psychologie de l'enfant nouveau",
Benoît Virole, Editions des archives contemporaines, 14,49 €uros.



http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2001/mag1130/ps_4857_harry_potter.htm